Parfois retranscrit "Pai Mu Tan" ou "Bai Mu Dan" (白牡丹), que l’on peut traduire par Pivoine blanche, ce thé blanc est un incontournable.
Issu d’une cueillette dite fine : un bourgeon, deux feuilles, il représente un bel équilibre entre la finesse aromatique des thés blancs de bourgeons et l’astringence légère et crue accompagnée de notes de végétal sec (foin, osier, herbes sèches…) qui caractérisent cette famille de thé.
C’est dans la province du Fujian, plus particulièrement au cœur du Fuding, que le thé blanc puise ses origines mais aussi ses lettres de noblesse. En 1885 y sera fixée la méthode de fabrication. Par ailleurs, le thé blanc commence à s’exporter en Occident à partir de 1890.
Cependant, la production et le rendement restent assez faibles par rapport aux autres familles de thé, même en Chine. Encore de nos jours, selon des chiffres de 2015, sur les plus de 2 millions de tonnes de thé produits dans l’Empire du Milieu, seuls 17 000 tonnes étaient du thé blanc. Cela explique notamment sa rareté et son aura de produit fin et gourmet.